12 August 2007

197/200


[august / october 2007 edits] | La voix dans ma tête est d'un vieil anglais dramatique (à ne pas trop prendre au sérieux), c'est la trame sonore incessante de tout mes moments seuls. Elle me berce dans un vaste jardin anglais froid aux tons mossades de gris, de verts et de rares rouges percants. Le jardin est légèrement décoré d'antiquités, de certaines curiosités quasi-familières aux airs d'illusions et des pièces d'art qui n'ont jamais été terminés. Il y a également une mer brumeuse à l'extérieur qui se révèle en temps opportuns pour faire contraste à la nature riche (mais entretenue) du jardin. The influence comes from vague glimpses of my farthest memory; at a very young age, no older than three years old perhaps, locked in a classical house, unable to reach the door knob that would lead me outside -- inside, there were soothing piano notes played at a distance but they weren't enough to make me feel secure -- I recall the blinding high hedges of the backyard garden, pale greens and gray skies that welcomed me as I finally made it out.