10 October 2005

l'Adisq 2005


C'est le temps de plonger dans l'Adisq encore une fois, rien contre l'Adisq personellement, aucun gala-remise-de-prix de parfait encore moins leurs after-parties... La mode de blasté l'Adisq c'est simple, dans le mainstream québecois; c'est tout ce qu'on a. L'Adisq au moins prend la peine à l'occasion de souligner les artistes mentionnés ont payés, c'est pas nécéssairement LA meilleure vente au Québec; c'est la meilleure vente INSCRITE à L'Adisq. Infopresse / Grafika en découragent plusieurs avec cette présentation là. Si tu peux avaler que l'Adisq célèbre l'industrie avant l'artiste, tu peux mieux l'apprécié. Et c'est correct. C'est pas invisible. Ce qui est déplorable par contre c'est la face graphique qu'on associe aux projets nominés (j'ai été indirectement nominé en 2003, gala industrie hors d'ondes), spécifiquement le disque au Québec. On le fait tous, on plonge dans une vieille solution marketing direct québecois établie il y a très longtemps tiré à défaut du fait qu'on est PEU au Québec (pour éventuellement relancer la campagne en France et prétendre qu'on a vendu des disques de manière significative là-bas : ie: Natasha St-Pier). Est-ce une bonne excuse pour designer une pièce horriblement cliché marketing dans-ta-face? Peut-être qu'on peut juste pas changer cette vieille machine là ici au Québec, les consomateurs accèptent pas le changement / ou peut-être n'est-t-il pas assez proposé? On design pour ce qu'ils interprètent comme étant les "imbéciles de banlieus profondes": « Tiens, v'là la face de ton artiste jouale musique réchauffé répétitive directement sur le cover de ton CD ». J'ai jamais été fier d'avoir travailler pour Isabelle Boulay, j'suis certain qu'Arianne Moffat m'aurait permis d'éviter ce sentier là AU DÉPEND de ses ventes? Qui sait. En même temps c'est une forme d'art de VISER LA CIBLE À FOND, PLONGER dans ce genre de design anti-audacieux "Zellers Friendly" et ce seulement parceque tu réussi à tombé dans le moulle. Je tiens juste à dire qu'on devrait pas en être fier du tout, rien contre le Gala, tout ces défauts ont été exposés sans cèsse, ça arrête pas la machine. Bon Gala!

[ update ] J'ai eu un email concernant ce blog là, j'ai pas pensé que j'aurais à approfondir sur le côté pratique de la médaille (sois la chaîne énorme de travail qui constitue à la sortie d'un disque résultant ainsi à un produit qui va compromettre sa beauté avant sa rentabilité), de là aussi le côté artistique de viser dans le mille, presque hillarant dans certains cercles -- mais comme dans n'importequoi, y'a moyen de faire une balance mais ici au Québec en général c'est même pas dû aux producteurs/relationistes/distributeusr/labels (et ça non seulement pour le "adult contemporary") c'est une question de paresse et d'être sain et sauf dans un moulle. Facile à comprendre, dure de s'en défaire. J'fais pas mon idéaliste, mais beaucoup le pensent.